Pour dresser le portrait sonore d’un territoire, il faut en écouter les souvenirs, en rencontrer ses musicien.n.e.s, habitant.e.s, en capturer ses ambiances. À l’écoute des récits, des répertoires et des sons de l’Aubrac, Jean-Emmanuel Rosnet et Sébastien Robert ont mené ce travail de collectage pour donner le jour à une création à mi-chemin entre les musiques improvisées et le documentaire radiophonique.
Dans le cadre d’une résidence menée entre les mois de novembre 2023 et février 2024, j’ai mené plusieurs “collectes sonores” dans la vallée du Giffre et plus précisément sur la Commune de Samoëns. Ce travail en lien avec les acteurs et habitant.e.s du territoire a pour ambition de garder une trace des mémoires sonores du territoire, territoire tiraillé entre ses traditions et la nécessité de se réinventer face aux mutations climatiques, l'urbanisme galopant et la cohabitation entre "natifs" et "néos".
À l’invitation de la MJC de Villeurbanne, j’ai échangé avec les différents publics de ce lieu multiculturel et intergénérationnel autour de la question du droit des femmes à disposer de leur corps. En m'appuyant sur le film documentaire Female pleasure de Barbara Miller, j’ai recueilli de nombreux témoignages qui ont fait naître un podcast en 4 épisodes, rendant compte des échanges menés sur des sujets tels que le plaisir féminin, l'invisibilisation et le contrôle du corps des femmes ou encore l’inégalité de genre dans la sexualité.
Live Dream est un projet de recherche mené en collaboration avec l’artiste Justine Emard, traitant du monde énigmatique des états de conscience altérée. Dans une approche à la fois fictionnelle et documentaire, la performance Live Dream questionne les interactions cerveau-machine et explore les mystères de la conscience humaine.
Zaz Rosnet et moi même avons été en résidence dans le quartier Sainte-Croix, accueilli par le Centre social La Haüt, pour mener des ateliers, aller à la rencontre des habitant·e·s de tous âges et écouter leurs histoires, celles qui s’inventent l’été sous l’ombre des platanes de la place Saint-Pierre. Est né de cette résidence un portrait sonore d’un quartier singulier dans lequel s’entremêlent les histoires d’hier et d’aujourd’hui.
