De glace et d’eau
2024 - 2025
2024 - 2025
De glace et d'eau est une éco-fiction donnant à entendre les derniers soubresauts d'un glacier disparu. Pendant des décennies, une femme a entrepris d’en archiver les sons afin de garder une trace du géant de glace.
À la manière d’un ethnologue, elle a glané les sons de cette entité géologique avant son inéluctable fin. Elle nous les donne à entendre, les décrit, se remémore le plaisir qu’elle a eu à les collecter. Ces sons témoignent des mutations du glacier, de ses mouvements, craquements et glissements. Confronté à la magnificence et à l’évanescence de la glace, la narratrice a consigné ses pensées lors de ses différentes missions et nous les partage. Comme le furent un temps les ruines antiques, objet esthétique et vecteur de méditation sur la condition humaine, le glacier qu’observe la narratrice est ici une vanité, un memento mori, rappel de notre passage éphémère sur terre. À l’écoute des murmures de la matière, elle s’est interrogée sur notre finitude et nous partage le compte rendu de cette entreprise sous la forme d’un journal de bord introspectif, à la croisée de l’ethnologie, de l’anthropologie et de l’écopoésie. Composée de toute une variété de sons capturés in situ, cette expérience a été imaginée pour être écoutée au casque afin d’explorer de manière autonome les zones explorées par la narratrice, ici reproduites sous la forme d'une architecture sonore 3D interactive.
Texte narratif : Fanny Taillandier
Soutien field recording : Pablo Diserens
À la manière d’un ethnologue, elle a glané les sons de cette entité géologique avant son inéluctable fin. Elle nous les donne à entendre, les décrit, se remémore le plaisir qu’elle a eu à les collecter. Ces sons témoignent des mutations du glacier, de ses mouvements, craquements et glissements. Confronté à la magnificence et à l’évanescence de la glace, la narratrice a consigné ses pensées lors de ses différentes missions et nous les partage. Comme le furent un temps les ruines antiques, objet esthétique et vecteur de méditation sur la condition humaine, le glacier qu’observe la narratrice est ici une vanité, un memento mori, rappel de notre passage éphémère sur terre. À l’écoute des murmures de la matière, elle s’est interrogée sur notre finitude et nous partage le compte rendu de cette entreprise sous la forme d’un journal de bord introspectif, à la croisée de l’ethnologie, de l’anthropologie et de l’écopoésie. Composée de toute une variété de sons capturés in situ, cette expérience a été imaginée pour être écoutée au casque afin d’explorer de manière autonome les zones explorées par la narratrice, ici reproduites sous la forme d'une architecture sonore 3D interactive.
Texte narratif : Fanny Taillandier
Soutien field recording : Pablo Diserens
Avec le soutien de l'Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE)
Coproduction : Césaré, Centre national de création musicale (Reims), Pléiades Festival des arts numériques (Saint-Etienne)
Projet financé par The Creative Industries Fund NL
Coproduction : Césaré, Centre national de création musicale (Reims), Pléiades Festival des arts numériques (Saint-Etienne)
Projet financé par The Creative Industries Fund NL